Cet établissement public sera chargé de la réalisation de l'infrastructure et de missions d'aménagement allant très au-delà. Il pourra agir à sa guise, avec des moyens juridiques dont aucune autre entité n'est dotée, pas même l'État, notamment en matière d'expropriation. Un tel volontarisme ne s'est jamais vu dans l'histoire de l'urbanisme français : même du temps de Delouvrier, les villes nouvelles et les zones d'aménagement différé étaient appuyées sur des outils déjà existants et pluralistes. Aujourd'hui, vous confiez à la Société du Grand Paris, c'est-à-dire à trois personnes, des pouvoirs absolument considérables. Les élus locaux devraient y regarder de près.