Les crédits d'intervention, d'un montant de 32 millions d'euros, sont stabilisés. Il n'y a là aucune autosatisfaction. Je reste néanmoins à votre disposition pour travailler avec vous sur ces questions.
Madame Taubira, la question se pose en effet de savoir si nous devons ou non intervenir outre-mer par l'intermédiaire de l'Agence française de développement. L'outre-mer fait bien évidemment partie de la nation française. Au-delà des principes, cependant, cette forme de coopération peut se révéler intéressante. À défaut, il faudrait recourir à d'autres canaux, budgétaires par exemple.
Je rappelle toutefois que le comité interministériel de l'outre-mer (CIOM) qui s'est tenu voilà quelques jours n'a pas rendu d'arbitrage à propos du logement social. Le dialogue doit donc se poursuivre avec le Gouvernement, notamment avec ma collègue chargée de l'outre-mer. Je suis, quant à moi, tout disposé à participer à cette discussion, mais elle ne relève pas de mes attributions – à moins bien sûr que l'AFD n'intervienne dans ce dossier. En tout état de cause, l'intervention de la Caisse des dépôts et consignations ne saurait avoir que des effets positifs.