Madame la ministre, nous sommes très heureux de vos accueillir aujourd'hui pour évoquer ces crédits. La Commission des affaires culturelles et de l'éducation se réjouit tout particulièrement, pour sa part, à l'idée de vous accueillir le 18 novembre pour procéder à votre audition, ce qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de faire.
Comme l'a rappelé M. Migaud, les rapporteurs des crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur » sont nombreux. Il y en a huit, dont deux rapporteurs pour avis de la Commission des affaires culturelles : Olivier Jardé, qui a travaillé sur la réforme du CNRS, et Françoise Guégot, qui a travaillé sur la place des instituts universitaires de technologie dans la mise en oeuvre de la LRU.
Madame la ministre, je souhaiterais vous poser deux questions.
La première concerne l'évolution des effectifs d'enseignants-chercheurs à l'université. L'application de la LRU entraîne le transfert de postes du budget de l'État vers les universités autonomes. Pourriez-vous faire le point ?
La seconde concerne la réforme du CNRS, qui a suscité quelque inquiétude parmi les chercheurs. J'aimerais savoir dans quelles conditions cette réforme se met en place et ce que ces derniers vont pouvoir tirer de ce nouvel environnement.
Je vous prie enfin d'excuser certains de mes collègues, qui se trouvent à l'heure actuelle dans l'hémicycle pour examiner les crédits consacrés aux médias, et qui ne pourront donc pas assister à cette commission élargie.