On peut comprendre les réticences exprimées quant à la compatibilité des deux systèmes, notamment en termes de tracés et de technologies. Comme l'ont montré les travaux de la mission de Gilles Carrez, comment assurer la compatibilité sur un territoire donné ?
N'assiste-t-on pas, par ailleurs, à une régression du débat démocratique ? Quatre mois de consultation seulement sont prévus dans le dispositif proposé : l'ensemble des habitants pourront-ils donner leur avis ?
Il faut noter que le projet de loi ne précise aucun tracé ni positionnement de gares en Ile-de-France, et qu'il repose sur des choix de vie présupposés : le projet dessine ce que sera la métropole francilienne à partir d'un réseau de transport. Il faut enfin réfléchir à la sécurisation des procédures très concrètes à partir des contrats territoriaux.