Je voudrais, madame la secrétaire d'État, vous interroger sur trois aspects de votre plan Espoir Banlieues : le contrat d'autonomie ; l'école de la deuxième chance ; et, s'agissant des quartiers couverts par un CUCS, l'appel à projet lancé le 21 janvier dans le cadre du plan Initiatives innovantes en matière d'accueil des jeunes enfants.
Les projets sélectionnés dans le cadre de ce plan devaient être connus le 17 mars, et une enveloppe de 30 millions devait leur être consacré : à l'instant où je vous parle, les associations qui ont proposé des projets n'ont reçu aucune réponse. Pourquoi ce blocage ? Pourriez-vous rassurer les porteurs de projets ?
Il est vrai, madame la secrétaire d'État, que l'école de la deuxième chance constitue un succès évident pour les jeunes qui ont la possibilité d'y entrer. Mais, alors que votre objectif était de 12 000 places fin 2010, ma région, la plus grande de France, puisqu'il s'agit de Midi-Pyrénées, ne compte qu'une école de la deuxième chance. Comment ces écoles pourraient-elles être décentralisées ?
Quant au dispositif du contrat d'autonomie, pour quelle raison n'est-il décliné que dans trente-cinq départements ?