secrétaire d'État chargée de la politique de la ville. Permettez-moi de préciser mon propos : je parlais du rôle de coordination de l'action de l'État sur le terrain qui a été assigné aux 350 délégués du préfet. Leur nomination signe le retour « physique » de l'État dans des quartiers dont les habitants se sentent depuis des années abandonnés par la République. C'est une manière de dire que l'État se mobilise en faveur de la transformation sociale et de l'urbanisme des quartiers. Je le répète, l'objectif que nous visons depuis deux ans, c'est de réduire les écarts entre les territoires, pour mettre un terme au sentiment d'abandon qui perdure dans certains quartiers. C'est ce qui motive la nomination des délégués des préfets. Ce ne sont pas des médiateurs sociaux ; leur tâche est de décliner la politique de la ville, de la coordonner et d'informer les citoyens sur les dispositifs en vigueur. Tous les habitants des quartiers saluent l'instauration de ce dispositif.