ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche. Je suis favorable aux investissements en commun, notamment dans le cadre des CUMA, parce que le surinvestissement autonome dans le matériel agricole explique souvent les difficultés rencontrées par des exploitations qui auraient dû prévoir de partager leur matériel avec leurs voisins. C'est pourquoi, dans le cadre de la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche, je vous proposerai de modifier la dotation pour investissements afin d'éviter le surinvestissement dans le matériel agricole. S'il est bien d'investir dans les coopératives et les stocks de non-renouvelables – sujet important notamment pour la viticulture où il faudrait peut-être augmenter les possibilités en la matière –, il convient en revanche d'éviter le surinvestissement dans les matériels agricoles. Je préférerais toutefois que ce transfert se fasse en gestion, car le fait de retirer des crédits à la forêt risquerait d'être mal interprété.
Il en est de même pour les ADASEA : je ne suis pas opposé sur le fond à votre proposition, mais il convient de régler la question du financement sans donner l'impression à l'administration du ministère de l'agriculture qu'on va la dépouiller de 700 000 euros.