Si l'avenir de notre agriculture se joue en effet en Europe, il dépend également de l'OMC, dont les décisions influent considérablement sur les marges qui permettront ou non d'aider l'agriculture européenne.
Comment, à ce propos, interprétez-vous les décisions prises cette semaine par Mariann Fischer Boel ? En quoi le Conseil des ministres européens et le Gouvernement en ont-ils été parties prenantes ? La question se pose, en effet, dès lors qu'il est de plus en plus question de régulation et que Mme la commissaire européen ne diminue de façon drastique les aides à l'exportation des produits laitiers.
En outre, pouvez-vous faire le point sur le dossier Entremont ?
Quid de la crise porcine ?
Enfin, le renvoi de l'examen de la question de la dotation pour aléas (DPA) à la LMA ne risque-t-il pas, en fait, de la repousser au PLF pour 2011 alors qu'il y a urgence – tel n'est pas le cas, en revanche, du relèvement du plafond : nombre de paysans voudraient bien, en effet, avoir en caisse les 150 000 euros ! J'ajoute que le dispositif dit de la moyenne trisannuelle, en la matière, peut être très intéressant.