Comme notre rapporteur, Georges Ginesta, je juge préoccupante l'envolée des dépenses de la sécurité civile. Depuis 2001 et l'achèvement de la départementalisation des SDIS, ces dépenses ont augmenté de 67 % alors que le nombre des interventions ne s'accroissait que de 10 %. Cela tient à l'évidence à un manque de maîtrise de ces dépenses et il est agaçant pour les élus, notamment des départements, de voire accréditer auprès des contribuables l'idée que cet état de fait doit être imputé uniquement aux collectivités territoriales. Il est donc urgent de sortir d'un système dans lequel l'État réglemente, d'abord, et présente ensuite la facture aux collectivités.