D'ailleurs, s'ils se remplissaient, parmi vos amis siégeraient des hommes et des femmes qui ont déjà dit leur rejet du projet de loi parce qu'ils pensent qu'on n'a pas le droit de traiter dans l'urgence d'un sujet aussi grave puisqu'il est constitutif de la démocratie française. Non, on n'a pas le droit, comme vous nous y invitez, de faire du bricolage en la matière !
C'est la raison pour laquelle, loin de faire de l'obstruction (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), nous nous battons pied à pied pour que les Français comprennent qu'aujourd'hui se prépare un mauvais coup, que nous ne laisserons pas perpétrer.
Vous pouvez habiller ce mauvais coup de tous les mots que vous souhaitez, nous avons compris que le Gouvernement a perdu la partie et que c'est pour cette raison qu'il veut, afin de précipiter les événements, empêcher la poursuite du débat en recourant aux outils bien connus qui sont à sa disposition.
C'est la raison pour laquelle je suis favorable à la proposition du président Ayrault visant à demander à M. le Premier ministre de venir s'expliquer devant la représentation nationale. Le ministre de la culture ne sait dire qu'une chose : « Obstruction ! » Le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement se contente d'ajouter, quant à lui, que, si nous continuons, il saura faire preuve d'imagination.