Madame la présidente, mesdames et messieurs les députés, je tiens à profiter du retour du président Ayrault, qui m'a interpellé en mon absence, pour lui répondre sur les propos que j'aurais tenus dans la salle des Quatre-Colonnes, selon lesquels le Gouvernement pouvait, comme l'opposition, avoir beaucoup de patience et beaucoup d'imagination.
Cela nous ramène à la question récurrente relative à l'obstruction. Je ne doute pas de l'intérêt des propos tenus par les uns et par les autres. Du reste, je n'ai pas à me prononcer sur le fond : c'est l'affaire de Mme Albanel. En revanche, lorsque j'entends un député affirmer que le débat peut durer jusqu'à la mi-mars, je suis bien obligé de constater qu'il s'agit d'obstruction ! Il en est de même lorsqu'on demande à Mme Albanel de répondre sur des amendements dont on n'a pas défendu l'objet…