Une telle singularité, inconnue à tous les grands pays démocratiques, n'était venue à l'idée de personne, et elle n'honorerait pas notre République.
Quant à remettre en cause le financement de la télévision publique, vous savez fort bien que le dispositif est applicable d'ici au 5 janvier, avec ou sans loi – c'est bien le plus étrange, d'ailleurs. Notre combat, je le répète, est pour l'opinion. Nous le menons au nom de principes tels que l'indépendance de la télévision publique, indépendance morale et politique, mais aussi financière. Ne vous faites donc pas d'illusions, chers collègues : nous sommes prêts à poursuivre ce combat et nous le revendiquons. Nous défendrons tous nos amendements, à moins que vous ne fassiez preuve d'imagination, comme l'a suggéré M. Karoutchi, pour escamoter le débat. Quoi qu'il en soit, nous resterons fidèles au poste pour tenir notre rôle d'opposants à votre mauvaise politique.