Nous restons en effet un peu sur notre faim, Monsieur le recteur. En vous appuyant sur certaines sourates, vous avez indiqué qu'il ne s'agissait pas d'une obligation religieuse. Vous avez cité Al Azhar et la fatwa qui interdit le port du voile intégral. Cette fatwa prouve bien qu'il s'agit d'une déviance religieuse inacceptable pour les docteurs de la foi. Je ne vois pas ce qui empêcherait l'intervention de la loi civile, qui se fonderait sur le fait que cette pratique est contraire à la dignité des personnes, contraire à l'égalité des sexes dans le cadre d'un État laïque dans lequel vous vous inscrivez et que vous défendez.