Tout d'abord, je regrette, madame la ministre, qu'il ait fallu une séance de questions de Gouvernement pour vous entendre parler de ce projet de loi un peu plus de six minutes. Voilà déjà plus de trente heures que nous en discutons, et nous ne vous avons entendue que pour nous répéter quelques lieux communs déjà exprimés par M. Copé, et hier soir, conformément à la stratégie de la majorité, pour nous accuser d'obstruction.
Mais nous ne sommes pas là pour vous regarder imposer des lois à la représentation nationale, mais pour porter la voix de ceux qui nous ont élus.