– Mon premier souci a été de rencontrer les gens de terrain plus que les décideurs. Le rôle de la délégation est de suivre l'évolution de la place des femmes dans le monde, et de bien rappeler qu'il s'agit de l'égalité homme-femme ; il faut que l'ensemble de la famille le comprenne. Cela ne peut fonctionner que si les personnels sur le terrain en ont la volonté et si le marqueur homme-femme est clair. Il faut savoir qu'il y a des différences importantes selon les cultures et traditions du pays, ce qui influe sur le mode de relation.
La France mène une politique très forte en matière de santé, de lutte contre le sida et le paludisme, mais il faut rester vigilant sur le niveau d'enseignement des femmes et le développement économique. La délégation peut accompagner des réflexions et des échanges, et pourrait être associée à davantage de déplacements en Afrique.
Il est vrai que les différences sont importantes selon la culture du pays majoritairement évangéliste comme au Burkino-Faso ou bien musulman. Il y a des femmes élues aux chambres de commerce mais c'est une toute petite minorité.