Alors que la France finance par l'emprunt la moitié de ses dépenses courantes, sa masse salariale et les intérêts de la dette, on peut vraiment se demander si la volonté n'est pas, avec le grand emprunt, de faire diversion par rapport à ce que sera la réalité de demain, à savoir la nécessité de réduire les déficits !
Pour autant, si tout le monde partage votre avis sur la liste des dépenses d'avenir que vous avez énoncée, faut-il comprendre que tout ce que nous avons discuté au cours de nos débats budgétaires n'a rien à voir avec des dépenses d'avenir ? Finalement, cette liste des investissements d'avenir ne correspond-elle pas à ce que devrait être le déficit structurel normal d'une économie normale ?