Alain Juppé a parlé d'or en soulignant qu'il ne s'agissait pas d'un emprunt comme les autres : voilà en effet que ceux qui sont chargés de réfléchir à son contenu, non seulement ne sont pas convaincus de son bien-fondé, mais sont déjà inquiets du niveau de l'endettement du pays !
Dès lors que la moitié seulement des dépenses qui seraient couvertes par l'emprunt prendrait la forme de prêts participatifs, de dotations en capital, bref de dépenses pouvant faire l'objet d'un retour, ne faut-il pas en déduire que l'autre moitié correspondra à des dépenses budgétaires, et donc à une augmentation de dix milliards d'euros des dépenses publiques que nous allons voter au budget pour 2010 ?
Quant à la structure réceptrice qui a été évoquée, cela signifie-t-il que, pour la gestion de l'emprunt, seront mis en oeuvre une caisse particulière, des modalités d'évaluation tout au long de la période et une externalisation par rapport au cadre du budget de l'État ?