a alors proposé deux axes d'étude avec, d'une part, un bilan de l'état des connaissances sur l'obésité et des pistes jugées prometteuses pour prévenir et traiter cette maladie et, d'autre part, une analyse de l'organisation de la recherche française en matière d'obésité dans le but d'améliorer encore sa qualité et sa performance.
Elle a précisé qu'elle souhaitait actualiser le rapport de l'Inserm sur l'obésité commandé par l'office parlementaire d'évaluation des politiques de santé en 2005 et a cité certaines pistes de recherche prometteuses telles que les recherches sur le génome, le rôle du cerveau dans le développement de l'obésité ou encore l'épigénétique.
Puis, Mme Brigitte Bout, sénateur, rapporteur, a affirmé que si la qualité de la recherche française en matière d'obésité était reconnue internationalement, elle jugeait important d'évaluer son organisation afin de vérifier que son mode de fonctionnement, notamment en ce qui concerne les transferts des résultats de la recherche fondamentale vers la recherche appliquée, mais également les moyens qui lui sont consacrés, lui assurent l'excellence et l'efficacité souhaitées. A cet égard, elle a cité les Etats-Unis qui, à travers le National Institute of Health (NIH), ont fait dès 2003 de la recherche sur l'obésité une priorité à travers la création de la « NIH Obesity Research Task Force » visant à mobiliser l'ensemble des instituts du NIH dans une perspective interdisciplinaire.
En conclusion, Mme Brigitte Bout, sénateur, rapporteur, a considéré qu'une étude de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques sur ce sujet était pleinement justifiée. S'agissant des termes et du champ de la saisine, elle a proposé de modifier légèrement la formulation originale afin de tenir compte des deux axes d'étude proposés et a suggéré comme intitulé : « L'organisation de la recherche et ses perspectives en matière de prévention et de traitement de l'obésité ».
Un débat s'est alors ouvert.