Depuis l'aggravation de la crise, le Gouvernement semble brûler tout ce qu'il adorait auparavant : il s'assoit sur les critères de Maastricht, dénonce les paradis fiscaux, les stock options, les marchés financiers irresponsables, et va même jusqu'à proclamer – enfin ! – sa volonté d'empêcher les délocalisations et d'aider la consommation et l'investissement. Nous ne proposons pas autre chose, et je serais presque tenté de proposer à nos collègues de l'UMP de nous rejoindre…
On pourrait en effet croire qu'ils sont en train de reconnaître qu'ils se sont trompés en favorisant l'augmentation des dividendes – jusqu à 10 %, 15 %, voire 25 % de rentabilité – au détriment des salaires, de l'investissement public et privé, des services publics, en laissant toute liberté aux capitaux ou en autorisant les délocalisations. En réalité, ce n'est qu'un leurre ; cela ressemble au changement, cela en a le goût, la couleur…