Mais bien sûr que si ! Ajoutons que, tout comme les apôtres, M. le ministre a une réelle capacité d'endormissement… En effet, pour faire croire à de belles histoires, il faut endormir l'esprit critique, et c'est bien ce qu'il s'efforce de faire. Si la mauvaise foi était cotée en bourse et s'il vendait des actions de mauvaise foi comme il a su vendre les actions des sociétés publiques, je suis sûr que le budget ne serait plus en déficit !
Jérôme Cahuzac l'a fort bien expliqué : 5 milliards de sosu-budgétisation. Cinq milliards « au moins », a-t-il ajouté, car il vous connaît, monsieur le ministre ! À cela, il faut ajouter les 15 milliards du plan de relance. Il a parlé, avec pertinence, d'un déficit d'au moins 70 milliards.
Le déficit, en soi, ne nous fait pas peur, pour peu qu'il serve à quelque chose..