ministre de l'éducation nationale. Le budget de l'enseignement agricole représente 2,1 % de l'ensemble de la mission. Même si de nombreux sujets sont communs aux deux enseignements, la spécificité de l'enseignement agricole est bien connue. Plutôt que la fusion des programmes, une meilleure coordination du travail interministériel me semble constituer la meilleure réponse. Nous avons eu des échanges sur ce sujet à l'Assemblée comme au Sénat. Indiscutablement, le Parlement est le lieu qui facilite la coordination.
En tant qu'élu d'un département rural dans lequel est implanté un lycée d'enseignement agricole, je suis sensible à la spécificité de cet enseignement. Mais il ne doit pas pour autant constituer une exception lorsque certains principes propres à l'enseignement général doivent s'appliquer – je pense en particulier au non-renouvellement d'un départ en retraite sur deux.