Monsieur le secrétaire d'État, vous avez regretté qu'un grand établissement public s'exprime sur l'augmentation des péages. Il n'est toutefois pas le seul concerné : que pensez-vous de la double peine subie par les régions, qui gèrent les TER : elles sont à la fois sollicitées pour améliorer les lignes et victimes de l'augmentation des péages ? Pourront-elles déduire les investissements réalisés avec RFF ?
En ce qui concerne le TGV-Est, la deuxième phase a été accélérée. Toutefois, RFF a prétendu qu'il était technologiquement impossible de réaliser une gare assurant l'interconnexion fer-fer entre les lignes desservant Amsterdam, Lille, Luxembourg, Metz, Nancy, Strasbourg, Munich et au-delà l'Italie, ou encore Roissy, si bien qu'existe aujourd'hui une gare en plein champ située à vingt kilomètres de tout, où se rendent entre 1 000 et 1 500 voitures jour, ce qui représente un tour du monde et demi – 60 000 kilomètres ! Je rappellerai que les régions Lorraine, Alsace et Champagne-Ardenne, ainsi que le Luxembourg…