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Intervention de Yves Guéna

Réunion du 27 octobre 2009 à 17h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Yves Guéna, président de la Fondation de la France libre :

Je m'associe aux propos de M. Goujat. Je voudrais toutefois préciser que la Fondation de la France libre occupe une place particulière dans le monde des anciens combattants. En 2010, elle se préoccupe essentiellement de commémorer le 70e anniversaire de l'Appel du 18 juin, auquel s'associera notre pays tout entier.

Pour préparer le déroulement de cette commémoration, nous avons rencontré MM. Jean-Marie Bockel et Hubert Falco. Ils nous ont indiqué que le Président de la République se trouverait sans doute en fin de matinée au Mont-Valérien ; il pourrait par ailleurs se rendre à Londres en fin de journée.

Nous avons mis au point un numéro spécial de la revue trimestrielle de la France libre afin d'accompagner les jeunes qui participeront au concours de la Résistance, dont je vous rappelle le thème : « L'appel du 18 juin du Général de Gaulle et son impact jusqu'en 1945 ».

Les autorités gouvernementales ont considéré qu'il convenait de célébrer en même temps le 50e anniversaire de l'indépendance de nos colonies africaines. En 1958, nous nous sommes dotés d'une Constitution donnant aux pays d'Afrique, occidentale et équatoriale, et à Madagascar la possibilité d'obtenir leur indépendance. Au cours de l'été 1960, tous ces pays ont proclamé leur indépendance. Nos colonies sont ainsi devenues des États indépendants, sous l'égide du Général de Gaulle, sans qu'une goutte de sang n'ait été versée !

Il me semble qu'à cette occasion nous devrions également commémorer la proclamation du 27 octobre 1940 du Général de Gaulle, qui complète et explicite l'appel du 18 juin : « La flamme de la Résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. ». Le 27 octobre 1940 à Brazzaville, le Général de Gaulle déclare, associant les quatre territoires d'Afrique équatoriale, le Cameroun, les territoires du Pacifique et les cinq villes françaises de l'Inde, qu'il n'existe plus de gouvernement français, que le gouvernement en place est illégal et indigne et qu'il prend la responsabilité de mener la France dans l'honneur jusqu'à la victoire.

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