concernant le logement, les PME, les banques, les collectivités locales, le fonds stratégique d'investissement, l'assurance-crédit, et maintenant la relance de l'économie.
Prenons garde à ne pas additionner toutes les sommes annoncées, qui se chiffrent à plusieurs centaines de milliards d'euros : les garanties se traduisent par des dépenses éventuelles ; les prêts ont vocation à être remboursés ; beaucoup de mesures reviennent à anticiper ou confirmer des dépenses déjà inscrites. Enfin, les charges correspondantes ne reposent pas toutes sur l'État, loin s'en faut et heureusement.
Une grande part des mesures annoncées est sans doute utile, mais l'État est en fait moins présent qu'il n'y paraît et que certains d'entre nous le souhaiteraient. Surtout, les plans proposés négligent systématiquement les mesures de soutien direct à la consommation des ménages. On s'attendrait à trouver ces mesures de soutien du pouvoir d'achat dans le plan de relance de 26 milliards d'euros. Je constate que les propositions ne sont pas à la hauteur des attentes, du moins de quelques-unes d'entre nous. Les mesures de remboursement anticipé aux entreprises et aux collectivités territoriales et les investissements anticipés sont bienvenus. Cependant, ces dispositions qui correspondent à des dépenses déjà programmées pour la période 2009-2013 ne représentent que 22 milliards d'euros sur les 26 milliards d'euros annoncés.