Les articles 12 et 13 du projet de loi de finances rectificative portent sur des ouvertures et des annulations de crédits. Certaines autorisations d'engagement provisionnées dans la LFI pour 2008 sont devenues sans objet, en particulier les trois milliards d'euros destinés au deuxième porte-avions dont la construction est reportée. La suppression des crédits prévus permet de gagner en lisibilité et d'éviter l'aggravation artificielle des reports de crédits non consommés pendant les années antérieures.