On parle beaucoup des violences conjugales, mais les jeunes ne se sentent pas du tout concernés. Pourtant, les études de la Mutuelle des étudiants (LMDE) montrent bien que les violences s'exercent aussi parmi les jeunes et les étudiants. Il faut donc dépasser cette dimension « conjugale ».
Par ailleurs, lorsqu'une femme victime de violences a des enfants, on ne remet pas en cause le droit de visite du père. Cela vient confirmer l'idée que la violence exercée à l'encontre de la femme est une attitude normale : les enfants reproduiront le schéma.
Enfin, si les femmes victimes de violences sont hébergées dans des familles d'accueil, elles se trouvent alors sous la tutelle d'une autre famille.