Les propos de Mme Laurant se concrétisent aussi lorsque nous accompagnons des femmes dans certaines démarches. Au commissariat, à la gendarmerie ou à l'hôpital, elles ne bénéficient pas d'une « présomption de crédibilité ». D'emblée, on doute de la femme qui parle de l'agression sexuelle qu'elle a subie. Il y a une présomption d'innocence pour l'auteur éventuel de l'agression sexuelle. Si cela est normal dans une démocratie, il faudrait au moins que l'on écoute les victimes.