Je suis favorable à 400 % à cette taxe carbone, première étape vers une fiscalité écologique. La France va montrer l'exemple, et c'était un engagement du candidat Nicolas Sarkozy et de beaucoup de députés, signataires du pacte de Nicolas Hulot. J'irai plus loin : il serait intéressant que d'autres pays européens l'appliquent et qu'elle s'impose aussi aux produits importés.
Les importations énergétiques de la France représentent 60 milliards d'euros par an et l'un de nos premiers fournisseurs est la Norvège, pays producteur de pétrole et de gaz, qui a instauré une taxe carbone très lourde depuis fort longtemps : le prix de l'essence à la consommation y est aussi élevé qu'en France. Cette méthode a permis à la Norvège d'avancer en matière d'énergies renouvelables, même si le pays dispose de beaucoup de capacités hydrauliques.
J'aimerais aussi que nous puissions aller dans le sens de la méthanisation, en produisant du gaz à partir des déchets et des effluents d'élevage, ce qui nous permettrait de conquérir notre indépendance énergétique.