M. Rossinot, je partage totalement votre opinion.
Comme vous l'avez dit, le port de la burqa dépasse la simple question de la laïcité, qui régit les relations entre l'État et les religions : il s'agit d'un problème d'égalité et de dignité de la personne.
Vous avez, à juste titre, souligné sa dimension politique : l'objectif est d'imposer à la République un ordre personnel. Vous avez raison, on est en train de tester la République.
Si l'on recule, quelles seront, selon vous, les prochaines dérives ?
Durant la préparation de votre rapport, avez-vous rencontré des personnes favorables au port de la burqa, voire des salafistes ?