Je salue à mon tour, monsieur le Premier ministre, votre engagement en faveur de la réconciliation nationale. Votre pays fait l'objet d'une attente particulière des Français, car il était jusqu'à la dernière élection l'image même de la stabilité en Afrique. Nous avons été surpris par les violences qui se sont déchaînées à l'occasion de cette élection et nous nous interrogeons : l'Afrique serait-elle frappée par un « syndrome kenyan », qui ferait suivre toute élection multipartite d'affrontements interethniques ?