Le plus gros de ces avantages, le droit à l'image collective, permet de faire échapper à l'impôt à la fois le joueur et le club. Son montant va dépasser 32 millions en 2009, imputés sur le budget du sport, qui ne brille pas par son opulence. Je suis donc tout à fait favorable à ces amendements, mais plusieurs rapports sur le même sujet ont conclu à l'opposé. Il faudrait donc que la majorité accorde ses violons !
Je rappelle en outre que, comme pour les dirigeants d'entreprises, on ne peut encadrer que les bonus, pas les rémunérations. Le prix d'un joueur se détermine entre les clubs et lui-même. Il convient en revanche de se montrer inflexible sur le plan fiscal.