M. Mariton ne manque pas de bon sens : comme le bouclier fiscal protège les riches, il ne faut pas « cogner » sur les cadres supérieurs. Dès lors, que reste-t-il, si ce n'est les classes moyennes ? Je note que, depuis 2004, ce sont plus de 30 milliards qui ont été transférés au décile supérieur au détriment de tous les autres.
Au demeurant, la question est bel et bien politique. Quels que soient les clivages, le bon sens républicain devrait l'emporter dans tous les rangs, nos compatriotes ne pouvant comprendre qu'un parlementaire comme moi, dont l'épouse est retraitée de l'éducation nationale, ne paie pas un centime d'IR parce que nous employons une femme de ménage alors que mon assistant parlementaire, lui, y est assujetti ! Les conséquences d'une telle remise en cause de notre ciment social peuvent être lourdes. Nul ne peut soutenir l'insoutenable !