L'adoption de cet article par le Sénat semble aller à rebours de tous les discours gouvernementaux. Il s'agit en effet de délier les experts-comptables d'une obligation aussi utile et morale que la déclaration de soupçon. Alors que M. Woerth en appelle à la vertu et fait pression sur les banques pour qu'elles donnent à l'administration certaines informations et certains noms, la majorité UMP s'apprête à adopter une disposition qui contredit les intentions affichées de l'exécutif.
Nous souhaitons par cet amendement en revenir à l'obligation de déclaration de soupçon pour les experts-comptables.