Nous sommes évidemment tous très sensibles aux problèmes de la défense nationale et, en particulier, à ceux que rencontrent les personnels civils comme en témoigne notre assiduité. Néanmoins, la vigueur du ton employé me semble parfois injuste et la modération de certains propos nécessaire.
En outre, monsieur Malenfant, ce n'est pas ici que nous discuterons de notre politique de dissuasion militaire – laquelle connaît une certaine constance quelles que soient les majorités –, qu'il ne vous appartient d'ailleurs pas de remettre en cause.
Je ne verrais en outre aucun inconvénient à ce qu'un groupe de travail soit constitué au sein de notre commission afin de réaliser un bilan des externalisations. J'observe, à ce propos, que les pays qui ont été les plus hardis en la matière semblent revenir à des positions antérieures. Rapporteur du budget de l'armée de l'air puis de l'armée de terre, je sais que les chefs de corps ont des sentiments nuancés et que cette question mérite donc une discussion.