J'ai l'assurance de l'actionnaire que France Télévisions pourra disposer des éventuels surplus publicitaires au-delà des 105 millions d'euros. Je les consacrerai à la réduction du déficit pour prendre le plus d'avance possible sur notre plan d'affaires et pour que France Télévisions revienne le plus rapidement possible à l'équilibre.
Pourquoi, compte tenu des bons résultats de la régie publicitaire, ouvrir le capital ? Nous étudions la question. Gérer un groupe, c'est prévoir l'avenir de cette régie. Dans deux ans, si la loi le confirme, il n'y aura plus, ou en tout cas moins de publicité sur France Télévisions, hormis le parrainage et la publicité en région et sur le net. Cette régie verra donc son champ d'activité se réduire de façon considérable. Or je me dois d'assurer un avenir aux collaborateurs de cette régie, et de créer toutes les opportunités possibles de partenariats commerciaux ou de partenariats capitalistiques. Il faut garantir à cette régie un terrain d'activité suffisamment grand pour pouvoir vivre.
L'audience nationale du « 19-20 » est constituée des audiences de proximité, qu'elles soient locales ou régionales.