Il y a trois ans, l'objectif était précisément un milliard. Nous devons maintenir le degré de compétences atteint par nos bureaux d'études, qu'il s'agisse de la défense antimissile ou du nucléaire. Or, compte tenu des contraintes budgétaires, nous n'arrivons pas à percer le plafond de 700 millions d'euros. Reste à savoir si les études amont en cours portent toutes sur des recherches utiles ; ces choix politiques relèvent du délégué général pour l'armement, du chef d'état-major des armées et du directeur de cabinet du ministre de la défense. Les pôles de compétitivité sont gérés par la DGA. Une enveloppe de 17 millions d'euros est sans doute insuffisante. L'allocation des crédits relève de la responsabilité du chef de BOP, c'est-à-dire le délégué général pour l'armement. Et l'exercice est si récent que je n'ai encore eu aucun retour pour en apprécier les résultats. J'ajoute que le plan de relance a aussi eu des conséquences en la matière.