Je ne parle pas de la loi qui comportait l'amendement Debré, monsieur le rapporteur, mais du texte que nous sommes en train de discuter. Ce sont les conséquences générales de votre loi que nous vous expliquons.
Je sais que vous êtes le roi de l'embrouille, mais vous ne pourrez expliquer à personne qu'une convention collective a été négociée par rapport à un texte qui n'existe pas ! Votre démarche est tout de même singulière.
Auriez-vous raison, que ce ne serait pas un progrès de remplacer un droit prévu par la loi, et dont tout le monde bénéficie, par les aléas du résultat d'une négociation, qui doit encore s'appliquer. Celle que vous nous citez est une convention de branche. Mais sera-t-elle étendue ? Cela n'a aucun sens !
Il s'agit d'une régression, alors qu'il y a en France un système qui fonctionne bien et dont les gens sont contents.
Monsieur le président de l'Assemblée nationale, je vous sais attentif à ces questions : quand quelque chose fait consensus dans cette nation, surtout en période de difficultés, cela a-t-il un sens de déclencher une guerre de cette nature ? Non.
Quelques esprits réfléchis, attachés à l'identité nationale, au consensus et à ce qui ne rencontre aucune objection dans le corps social devraient pouvoir dire à ceux qui déclenchent ces hostilités – même s'ils sont au sommet de l'État – qu'ils se trompent. Ce débat, qui pouvait peut-être avoir sa légitimité dans la campagne électorale avant la crise, n'a plus aucun sens aujourd'hui.
Notre combat à nous est clair : nous défendons les droits des salariés, et nous ne laisserons pas les zones touristiques être prises en otage pour régler la seule question de Plan-de-Campagne. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)