La concurrence n'est pas un problème de locaux. Je conviens que l'exemple des ambassades communes n'a pas été bon, mais les choses se présentent différemment pour les centres culturels et pour les consulats.
Monsieur Roubaud, les missions économiques, missions culturelles, missions sur l'environnement échappent pour une bonne part à notre réseau diplomatique ; c'est un problème général sur lequel il faut se pencher, et que la création de l'agence pourra contribuer à résoudre.
Madame Martinez, nous parlerons de l'aide publique au développement ultérieurement.
Monsieur Remiller, l'Institut Cervantès a un budget inférieur au nôtre, l'Institut Goethe un budget équivalent, le British Council des moyens trois fois plus importants. Mais tout ne se résume pas au budget : il faut savoir s'adapter aux demandes locales. En tout cas, nous n'avons pas à rougir de notre budget pour le moment – en tenant compte des établissements à autonomie financière.
Monsieur Janquin, merci d'être allé au Sud-Soudan. En particulier grâce à votre intervention, des travaux ont été réalisés. Ils ont été achevés fin août. Je remercie Gérard Larome, qui est maintenant notre ambassadeur à Monrovia, des services qu'il a rendus à ce poste. Son successeur devrait travailler dans de meilleures conditions.
Monsieur Cocquempot, la reconstruction du lycée Colette à Ho Chi Minh Ville n'est pas encore commencée, mais j'espère qu'elle sera engagée avant la fin de l'année car c'est un projet prioritaire. Nous négocions une nouvelle localisation.
Quant à la création d'un consulat à Da Nang, pourquoi pas ? Je vais y réfléchir.