Penser global, agir local, dans un esprit de développement durable : cette philosophie a inspiré le travail d'un groupe de députés UMP passionnés d'écologie, qui ont formé une équipe, en se donnant pour but de rester fidèles aux engagements du Grenelle de l'environnement tenu en octobre 2007.
Beaucoup a été dit, d'excellente manière. Je concentrerai mon propos sur le chapitre III du titre Ier, relatif aux transports. Ceux-ci sont en effet au coeur du développement durable.
De tout temps, le développement économique et culturel a supposé des échanges et des déplacements ; la route de la soie illustre à merveille ce propos. La révolution industrielle a lancé la mondialisation, par l'invention d'une motorisation sophistiquée qui équipe les bateaux, les trains, les avions. Aujourd'hui, l'énergie nucléaire équipe certains bateaux militaires et civils et alimente le réseau ferré, mais les énergies fossiles sont presque exclusivement utilisées par les transports routiers et aériens.
Les amendements que j'ai déposés concernent en priorité les transports.
S'agissant de la route, je souhaite que le produit des éco-pastilles prévues à l'article 12, alinéa 2, ou le produit de la taxe sur les poids lourds, prévue à l'article 10, ne serve pas seulement à financer de nouvelles infrastructures, mais soit aussi utiliser pour des opérations d'amélioration de l'environnement des riverains ; je pense à des opérations qui sont orphelines de tout financement, comme les couvertures d'autoroutes urbaines, et bien sûr, entre autres projets légitimes, à la couverture des autoroutes A15 et A115 dans la traversée urbaine de Sannois. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.)