…que vous avez accordés aux plus nantis, en juillet dernier, vous instaurez un système de franchises qui contribuera à faire financer les dépenses de santé par les plus modestes et surtout les plus malades. C'est là, non pas comme vous semblez le faire croire une ressource miracle, mais le début d'un détricotage de la couverture sociale. Et quand bien même l'effort de responsabilisation justifierait aujourd'hui d'associer les assurés à la prise en charge des coûts, il est des solutions moins inégalitaires pour y parvenir.
Confrontés à des réactions indignées et critiqués par la Cour des comptes, vous considérez aujourd'hui d'autres possibilités de financement et acceptez le principe d'un impôt sur les revenus annexes des salariés. Il va sans dire que cette conversion s'opère à contrecoeur tant votre équipe est attachée au maintien des privilèges dont bénéficient la minorité de détenteurs de stock-options.