…et en particulier de l'assurance maladie, semble bizarrement à la fois tétaniser les observateurs, qui ne savent plus à quel scénario se vouer, et libérer certains responsables politiques, en particulier ceux qui aspirent depuis des lustres à une réduction du socle des régimes de base. Pour les uns, on aurait tout essayé ou tout tenté ; pour les autres, l'heure est à la privatisation.
A la place qui est la mienne, je voudrais, dans un contexte morose, faire trois séries d'observations : sur l'état de la situation, sur l'analyse qui peut être faite, sur les voies du progrès imaginables.
Premièrement, dans mon rôle d'opposant, je ne crois pas faire preuve d'une très grande subjectivité en rappelant à nos actuels dirigeants que, en 2004 et en 2006, ils faisaient, la main sur le coeur, des déclarations presque enflammées sur l'imminent retour à l'équilibre des comptes. Sur ce point, je vous renvoie aux éclairants comptes rendus du Journal officiel.