Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Gérard Gaudron

Réunion du 23 octobre 2007 à 21h45
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Gaudron :

Monsieur le président, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, la sécurité sociale est au coeur de notre contrat social et constitue l'un des rouages essentiels de notre pacte républicain. Elle est le principal garant de la justice sociale et de la solidarité que les Français privilégient. Le devoir du Gouvernement et de la représentation nationale est donc de la sauvegarder et de la pérenniser, notamment en l'adaptant aux réalités d'aujourd'hui et, surtout, à celles que nous entrevoyons pour demain.

A l'occasion de ce premier PLFSS de la législature, nous voulons préparer l'avenir en ayant un langage de vérité. Les comptes de la sécurité sociale demeurent toujours préoccupants et, après une phase de rémission, c'est un déficit de 11,7 milliards d'euros pour le régime général qui est attendu pour 2007. Le PLFSS doit ramener ce déficit à 8,9 milliards en 2008, mais celui-ci devrait encore faire l'objet d'une analyse et de propositions pour le réduire de manière significative et régulière dans l'avenir.

Le Gouvernement fait donc preuve de courage et de réalisme en nous présentant ce projet de cohérence, en faisant le choix de la clarification sans rien éluder.

L'assainissement de la dette de l'État envers le régime général de la sécurité sociale ne peut que retenir notre attention. D'un montant de 5,1 milliards d'euros, cette dette a été apurée début octobre. Grâce à cette opération, les charges d'intérêt du régime général diminueront d'au moins 200 millions d'euros en 2008. Le Gouvernement a ainsi tenu ses engagements et donné un ballon d'oxygène à la sécurité sociale.

Le PLFSS pour 2008 prévoit d'améliorer la répartition des professionnels de santé sur le territoire, mais la formulation du texte a été perçue au départ comme un germe de remise en cause du principe de libre installation des médecins.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion