Il faut tout de même être un peu cohérent.
Quand vous dites qu'il n'y a pas assez de médecins à l'hôpital, vous devriez reconnaître que nous subissons déjà les effets induits de l'insuffisance du nombre d'étudiants admis en deuxième année de médecine.
Il faut résoudre ces problèmes de démographie médicale, mais pas par les mesures autoritaires que vous avez toujours préconisées à gauche. Au contraire. Nous avons réaffirmé, nous, la liberté d'installation, et nous voulons introduire les jeunes dans le dialogue conventionnel. Les jeunes n'ont jamais été appelés à participer à la discussion quand vous étiez aux affaires. Nous, nous voulons que les jeunes soient réintroduits dans ce dialogue conventionnel et qu'ils aient une voie délibérative. Rien ne se fera sans eux et c'est sans doute cela qui est profondément nouveau. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)