Mesdames et messieurs les députés, j'ai écouté attentivement tous les orateurs, dont je salue les interventions mesurées.
Le Gouvernement recherche en permanence, dans la gestion très difficile de ces dossiers, des critères qui permettent de se déterminer avec modération et humanité. Dans ce contexte, je remercie M. Guibal d'avoir souligné que les accords avec la Tunisie intègrent clairement le double souci des intérêts de la France et du développement de la Tunisie.
M. Terrot s'est demandé pourquoi le secrétariat d'État à la coopération n'était pas intervenu dans ses accords. Ceux qui craignent que la réflexion sur le développement soit trop fortement soumise aux critères d'immigration y verront la preuve que nous avons trouvé un équilibre. Le fait que les accords soient conclus sans l'intervention du secrétaire d'État à la coopération atteste de leur indépendance.
M. le président de la commission m'a posé plusieurs questions précises.
En ce qui concerne l'évolution des flux migratoires familiaux et professionnels, la politique que nous avons engagée est nouvelle. Pour l'instant, les flux ne se sont pas inversés – sur ce point, son analyse est donc tout à fait juste –, mais certaines progressions sont à l'oeuvre, de manière mesurée, il est vrai, puisque nous n'avons pas fait le choix de la brutalité.