Madame Fraysse, nous sommes évidemment satisfaits, mes collègues du Gouvernement et moi-même, que votre proposition de question préalable n'ait pas été adoptée par l'Assemblée nationale. Mais je voudrais revenir sur un certain nombre d'affirmations qui me paraissent étranges.
D'abord, vous semblez considérer que le déficit de l'assurance maladie n'est pas si élevé et qu'on peut continuer à le creuser impunément, c'est-à-dire à faire payer nos dépenses d'assurance maladie par nos enfants. (Protestations sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)