Le fil conducteur des accords soumis aux suffrages de la représentation nationale ce matin s'exprime à travers ce prisme. Mépris de l'Afrique, préférence nationale, effacement de la coopération, mise en place d'un ministère de l'identité nationale chargé de faire du chiffre et d'expulser au minimum 27 000 personnes par an, ont constitué le cadre de la négociation. Le Gabon, qui n'exporte pas de main d'oeuvre hors de ses frontières, s'est prêté au jeu. Il est vrai – on a pu encore le constater ces derniers jours – qu'existent des connivences au sommet de l'État.