Selon nous, les dérives actuelles appellent deux types de réponses. Il faut, dans un premier temps, rendre ces politiques de rémunération plus transparentes. Il faut aussi, dans un second temps, les démocratiser en rendant le pouvoir aux actionnaires réunis en assemblées générales.
Le groupe Nouveau Centre, lors de sa propre journée d'initiative, avait déjà formulé une proposition simple, qui visait à conférer aux assemblées générales des actionnaires, et non plus aux conseils d'administration, le pouvoir de décider de l'ensemble des éléments de rémunération et avantages divers des dirigeants, y compris stock options et retraites chapeaux.
Plus largement, la rémunération des dirigeants d'entreprises est une vraie question, qui n'appelle pas seulement à un traitement national mais implique également de définir des réponses au niveau européen, ainsi qu'au niveau du G20.