Monsieur le Président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le crédit à la consommation est nécessaire mais il peut, en cas d'abus, conduire des familles à des situations très difficiles. Ce constat, 780 000 familles le vivent actuellement en France ; elles sont soumises à des plans de traitement du surendettement et, en général, devront se contenter d'un « reste à vivre » pendant cinq à dix ans. Comment améliorer cette situation ?
Le premier moyen est d'éviter la spirale de l'argent facile, la tentation d'une consommation qui semble accessible et que l'on pense, à tort, être en mesure de rembourser grâce à de très faibles mensualités. Bloquer le crédit serait absurde ; mais empêcher son utilisation abusive est indispensable.
C'est ce que nous allons faire. Le Gouvernement a en effet présenté un texte déjà adopté au Sénat,…