Nous ne pouvons en revanche vous suivre, monsieur Néri, dans votre proposition de supprimer purement et simplement le crédit revolving : cela aggraverait la crise, car certaines familles en ont besoin. Qu'il faille mieux encadrer ces crédits, d'accord ; que les taux en soient scandaleux, encore d'accord ; mais que proposez-vous aux consommateurs pour les remplacer ? Rien. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Le Gouvernement a annoncé la discussion imminente d'un texte au Parlement ; croyez bien que nous y veillerons. Nous attendons en effet des avancées sur les propriétaires – lesquels, pour l'heure, échappent aux procédures de surendettement –, ainsi que sur les intérêts intercalaires, que les banques doivent prendre en charge. Nous serons donc au rendez-vous de ce sujet majeur, car les familles ne peuvent plus attendre. Quoi qu'il en soit, nous ne voterons évidemment pas la proposition de loi de nos collègues socialistes. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe NC.)