Monsieur le député, je vous prie d'excuser l'absence de Mme Marie-Luce Penchard, retenue au Sénat par les questions crible.
Comme vous l'avez dit, le drame des îles Samoa a été d'une violence humaine extrême qui nous rappelle que la question des changements climatiques nous affectera essentiellement par des catastrophes climatiques majeures, même si celle-ci est un peu différente.
Dans la zone Pacifique, des dispositifs d'identification des tsunamis ont été mis en place, notamment avec le laboratoire du CEA à Tahiti en coopération avec le centre d'Hawaï. Dans l'Océan indien, nous disposons d'un centre à La Réunion. Ces deux centres fonctionnent bien.
Quatre sirènes de tsunami ont été installées en 2008 dans les îles de Wallis-et-Futuna. Il en manque encore trois, puisque l'objectif est d'en installer sept, et le Secrétariat d'État à l'outre-mer s'est engagé à régler la question du financement de ces trois derniers dispositifs d'alerte.
Une partie de la population vivant dans le nord et le sud de l'île n'a pas pu, semble-t-il, entendre ces sirènes. Nous allons demander au préfet de refaire des exercices pour comprendre pourquoi ces personnes ne les ont pas entendues, car s'il faut détecter les tsunamis, encore faut-il alerter les populations.
Par ailleurs, la mise en place d'un programme d'équipement en marégraphes est prévue en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Wallis-et-Futuna. Ainsi, deux marégraphes sont programmés pour l'année 2010 à Wallis-et-Futuna. C'est ainsi que nous espérons pouvoir identifier les tsunamis le plus rapidement possible et surtout alerter les populations.
Enfin, en Méditerranée, un dispositif d'alerte sera opérationnel à l'horizon 2012 pour prévenir les populations en moins d'un quart d'heure.